Selon une étude menée par l’association Générations Futures, le muesli non bio contient de nombreux pesticides. Sur les échantillons testés, elle a trouvé en moyenne 13 produits chimiques différents.
Le muesli est un assortiment de différentes céréales et de fruits secs, que l’on mélange avec du lait ou un yaourt pour le petit déjeuner. Il s’est installé dans nos cuisines depuis une vingtaine d’années, après avoir été plébiscité comme aliment sain.
Sauf que l’association Générations Futures vient d’apporter un gros bémol à cette croyance. Elle vient en effet de prouver que le muesli non biologique contenait de grandes quantités de pesticides. Le muesli devient d’un coup moins healthy, n’est-ce pas ?
Dans une étude publié mardi 11 octobre et portant sur une quinzaine de paquets de muesli non biologique différents, Générations Futures a trouvé les traces de 13 pesticides. Les doses étaient jusqu’à 354 fois supérieures au seuil toléré pour l’eau potable.
Les pesticides sont connus pour avoir un effet perturbateur sur le système endocrinien, c’est-à-dire sur les sécrétions d’hormones par le corps humain.
« Les quantités ne sont pas astronomiques, mais sur le long terme, c’est problématique »
Les pesticides peuvent ainsi avoir un très grave impact sur la croissance, le comportement et l’humeur. Ils peuvent également perturber le sommeil et la circulation sanguine. Les effets sont particulièrement importants chez les enfants et les femmes enceintes, selon le porte-parole de l’association François Veillerette :
« Les quantités ne sont pas astronomiques, mais sur le long terme, pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, c’est problématique. Tout se passe comme si les perturbateurs endocriniens programmaient certaines maladies qui vont se développer plus tard dans la vie de l’enfant à naître. »
« il est anormal de commencer sa journée par un cocktail de perturbateurs endocriniens »
Si François Veillerette indique qu’il n’y a pas de garantie que les gens qui consomment ce muesli non biologique tombent malades, il tient cependant à souligner le danger :
« Nous ne disons pas que les gens vont être malades en consommant du muesli, mais qu’il est anormal de commencer sa journée par un cocktail de perturbateurs endocriniens. »
Générations Futures a adressé un courrier aux marques concernés pour les inciter à se fournir en matières premières certifiées bios. En attendant, on ne saurait que trop vous conseiller d’éviter le muesli non biologique…