Les végétariens ne consomment pas de viande, les semi-végétariens, par contre, osent en manger de temps à autre. Voilà pourquoi ils ont décidé de se faire appeler « flexitariens » pour se différencier des végétariens ou des vegans qui excluent totalement la viande de leur nourriture.
Le terme flexitarien peut être nouveau à vos oreilles et pourtant, il est très répandu auprès de certains végétariens qui ont choisi de s’accorder un petit privilège : celui de manger de la viande, du poisson ou des fruits de mer de temps à autre. Ce régime compte de plus en plus d’adeptes pour diverses bonnes raisons. Certains le choisissent pour défendre la cause animale ou pour préserver notre planète polluée par les élevages de bétails ou de poisson. Pour d’autres, le régime flexitarien n’est qu’un essai, une phase qui leur permettra de passer d’une alimentation classique au régime végétarien ou vegan. D’autres deviennent flexitariens car cela leur évite différentes carences en matière d’alimentation et leur permet de vivre plus facilement en société.
Les vertus du régime flexitarien sont prouvées par des études scientifiques qui montrent qu’abuser de la viande rouge et de ses acides gras saturés favorise les risques de cancer colorectal et les maladies cardiovasculaires. Un constat inquiétant qui incite l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail (ANSES) à nous recommander de ne consommer que 500 g de viande par semaine. Cette recommandation rejoint les fondements du régime flexitarien qui se basent sur une consommation mesurée de viande. Chaque adhérent a son propre rythme, certains consomment de la viande 2 à 3 fois par semaine tandis que d’autres préfèrent ne pas dépasser les 2 fois par mois. La consommation de viande reste accessoire puisque l’alimentation principale des flexitariens reste les produits végétariens tels que les légumes, les fruits et les céréales. Alors, tentés ?
