D’après une étude récente de l’Université d’Oxford, manger moins de viande serait bénéfique pour l’environnement et la santé. Mais une taxe sur les viandes et le lait, n’est-ce pas un peu exagéré ?
Si le sort de la planète entière dépendait de vous, quel geste feriez-vous ? La très réputée Université d’Oxford vous invite, dans une étude publiée sur le site Nature Climate Change, à débourser un peu plus pour votre viande. Selon cette dernière, l’élevage et la production de nourriture sont à l’origine d’environ un quart des émissions de gaz à effet de serre. Même les transports n’en produisent pas autant !
A bas la viande et le lait !
Le bœuf est le plus pointé du doigt car il provoque les déforestations et son traitement conduit à l’émission de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement nocif. Une taxe de 40% sur la viande et de 20% sur le lait, telles sont les mesures proposées par Oxford pour réduire leur consommation. D’autres taxes moins importantes sur la volaille, l’agneau, le porc ou encore les œufs sont aussi évoquées.
L’objectif de cette mesure est d’éviter les décès liés à une mauvaise alimentation, surtout dans les pays industrialisés où les habitants consomment de la viande sans modération. Aux Etats-Unis, par exemple, ils en ingèrent trois fois plus que les médecins ne le conseilleraient. Et cette consommation de viande pourrait augmenter de 76% dans les 40 prochaines années. Un impact négatif non négligeable sur l’environnement pourrait en résulter.
Avec ces taxes, Oxford espère diminuer les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à un milliard de tonnes par an. 500.000 décès liés aux problèmes cardiaques et maladies causées par la mauvaise alimentation devraient également être évités. Reste à savoir si la population approuvera cette mesure !