Selon une étude britannique, la pratique du Food Porn modifierait nos habitudes culinaires. Elle nous conditionnerait à mieux manger.
Qui n’a jamais photographié son plat dans un restaurant, puis posté dans la foulée cette instantané culinaire sur Instagram, lève le doigt ? Alors que certains chefs en France se sont plaints de cette manie de dévoiler au monde entier leurs créations gustatives, le plus souvent mal représentées – attention au flash ! Une étude réalisée par la chaîne de supermarchés britannique Waitrose, affirme que la pratique du Food Porn est d’utilité publique.
Le mois dernier, un britannique sur cinq a publié un de ses repas sur les réseaux sociaux – soit 9 millions d’addicts au Food Porn. Parmi les 2 000 sondés, 39 % avouent faire attention à la présentation de leurs plats, susceptibles d’être « foodstagrammés ». Nombreux considèrent ainsi, qu’une belle présentation rendrait le repas « plus appréciable« .
« la nourriture est devenue la principale valeur sociale »
L’étude met aussi l’accent sur l’impact de ces photos sur nos habitudes culinaires. On apprend que 61 % des sondés mangent une nourriture plus saine qu’auparavant. 80 % s’interrogent même dorénavant sur la provenance des produits qu’ils consomment. Le Food Porn conditionnerait donc notre manière de manger : « la nourriture est devenue la principale valeur sociale, et à travers elle, on se dévoile aux autres », Rob Collins en vient à conclure le directeur général de Waitrose.
En résumé : contrairement aux idées reçues, cette « pornographie visuelle » qui inciterait à nous goinfrer de nourriture sans compter les calories, participe à notre bien-être. Alors ce midi, on #food tous notre repas ! Rassurez-vous, on sera pas les seuls, puisque 192 millions de photos ont déjà été postées sur Instagram avec ce hashtag depuis la création du réseau social.